À propos

Mon nom est France Quiqueré, je suis co-fondatrice d’int13, une société focalisée sur la création de jeux sur Smartphones. Mais à vrai dire, nous sommes surtout connus pour notre technologie de réalité augmentée mobile qui a fait ses preuves dans plusieurs jeux comme ARDefender. Aujourd’hui, je tente de monter une nouvelle société avec 3 collègues. Elle s’appelera Flat Pixel Society. Vous pouvez suivre son avancement sur notre page Facebook, ou directement visiter le site (très sommaire).

Pourquoi cet intérêt pour les Smartphones ?

Cela fait 15 ans que je m’intéresse aux OS mobiles. Avant cela, les agendas électroniques attiraient d’avantage mon attention. Puis j’ai rencontré Stéphane, et nous avons commencé à créer des jeux en décembre 2001 à l’occasion d’un concours de développement organisé par Sharp pour le Zaurus SL-5500, ou plus exactement le SL-5000D, la version développeur !

De 2003 à 2008, Windows Mobile équipait une bonne partie des Personal Digital Assistant (PDA). iPaq 3630, 4350, et autre appareils plus saugrenus comme Glofish X500 sont passés entre mes mains. Avec Stéphane et d’autres collaborateurs hobbyistes, nous avons réalisé pas moins de 8 jeux pour cette plateforme.

En 2006, j’ai décidé de m’intéresser d’avantage aux Smartphones et à Symbian, en me procurant un Nokia 6880 puis la N-Gage. En 2008, l’iPhone s’est imposé très logiquement grâce à son incroyable expérience utilisateur. Fascinant, Apple a écrasé en très peu de temps les deux principaux acteurs du secteur qui s’étaient paralysés en route.

2008 c’est aussi l’année de la création de notre entreprise, hébergée rue des haies dans le vingtième arrondissement de Paris.

En 2010, je suis passée sur bada OS (Samsung Wave), puis sur Google Android (Galaxy S), avec plus d’intérêt pour bada, la plateforme la plus fluide et épurée à mon sens. 2011 ce fut iOS, et 2012, iOS et Android (Galaxy Note)… Depuis le marché s’est polarisé sur ces deux plateformes, et j’ai jonglé moi-même entre les deux. iPhone 5C, Huawei P8 Lite, et Galaxy S7 désormais.

Durant 15 ans, j’ai parcouru la toile en quête d’infos. Le mobile en soit n’a vraiment rien de glamour. Sujet matérialiste, mainstream, objet polluant, bling bling et finalement dangereux pour la santé. Mais son écosystème est passionnant : constructeurs vs opérateurs vs éditeurs de systèmes d’exploitation d’un côté, consommateurs de l’autre… Et entre, des milliers de structures plus ou moins grosses qui proposent des applications ou des services sous diverses formes. Impossible d’avoir une vue complète et objective de tout ce secteur.

Pourquoi créer des jeux vidéo ?

Pour moi la réponse est évidente : parce que c’est fun ! Mais aussi parce que c’est extrêmement créatif et cela mélange des compétences vraiment très différentes.

Il en existe plusieurs types dont le jeux vidéo « traditionnel » qui concerne le marché des consoles et des jeux en boites. Nous faisons clairement partie d’un autre camp, celui du dématérialisé et du mobile, celui dont les médias du jeux vidéo ne veulent pas trop parler, un peu comme le jeu online. On cherche encore pourquoi ils nous ignorent…

Le jeu vidéo est bizarrement plus snob que le milieu de la mobilité. Certainement à cause/grâce au fait que ce soit une discipline artistique. Le jeu vidéo à ses stars, ses game-designers de renom, mais aussi ses milliers de créateurs anonymes et passionnés, parmi les ingénieurs les plus talentueux au monde.

Vous trouverez difficilement plus exigeant que ce domaine d’activité, car faire un bon jeu vidéo est un défi incroyablement compliqué. L’essentiel repose dans l’intérêt que suscitera votre jeu après des joueurs. Divertissant, dérangeant, beau, impressionnant, addictif, effrayant, exigeant…  La recette du succès est aussi compliquée que celle d’un film, si ce n’est plus. Le jeu mobile ne fait pas exception, et je me concentre sur celui-ci.

La réalité augmentée, encore un autre domaine.

Aux premiers abords, c’est une petite famille que celles des sociétés s’en revendiquant. Mais rapidement, on s’aperçoit qu’il n’y a pas une structure type. Avoir une technologie de RA ne veut pas dire savoir faire des jeux vidéo, des produits publicitaires, des applications de tourisme, médicales ou à l’usage des musées, et j’en passe. Faire une technologie de réalité augmentée ne suffit pas. Mais au lieu de se spécialiser, chacun semble avoir décidé de se tirer dans les pattes, afin de s’approprier ce « magnifique » terme de « réalité augmentée », dont la définition ne finit pas de changer sur Wikipedia.

Notre camp est celui de la réalité augmentée optique, basée sur l’analyse d’image. La plupart des acteurs du mobile, se contente des gyroscopes et accéléromètres pour définir la position du téléphone dans l’espace, mais tout ceci est entrain de changer. La fusion de capteur réunissant les deux mondes…

Clairement c’est un domaine d’activité assez immature en proie à de très larges changements dans les années à venir.

Pour conclure

Trois centres d’intérêts complètement différents. Le mobile, un support. Le jeu vidéo, un contenu. La réalité augmentée, une technologie.

Ce blog est là pour vous exposer mes humbles opinions à travers nos problématiques de développeur de jeux vidéo mobiles, j’espère sincèrement qu’il vous sera utile, et au mieux, vous fera passer un bon moment. Enjoy!