lundi 17 septembre 2007

Fête de l'huma 2007

Week-end de folklore prolo sous fond de lutte des classes à La Courneuve dans le neuf-trois.

Bienvenue dans l'univers des blagues Pif Poche
Bienvenue dans l'univers des blagues Pif Poche

Niveau politique, le thème était clairement orienté autour de la refonte de la gauche, avec quelques contre-messages alternatifs un peu plus conservateurs. Eh oui, difficile de lâcher la communist touch, son héritage russkov, vietkong, cubain, chintok (hum) et les fameuses valises de Georges et Liliane... En bref, tout ce qui fait du PCF une source inépuisable de moquerie, mais aussi son histoire.

Le Che s'invite au grand Rex
Le Che s'invite au grand Rex

La deuxième thématique particulièrement présente durant la fête tourne autour de la vie en banlieue parisienne. De la revalorisation du 9.3. à l'exhibition des différents succès électoraux - il faut l'avouer bien plus nombreux en région parisienne que partout ailleurs - c'est à mon sens un vrai art de vivre banlieusard qui était revendiqué au sein du parc de La Courneuve. Enfin, les morts étaient venus en force durant la fête de l'humanité 2007. Le Che et Guy Moquet, plus présents que jamais, étaient partout montrés en exemple.

A la frite à la moule !
A la frite à la moule !

Au niveau de la graille, beaucoup de merguez, beaucoup de frites et beaucoup de binouzes... Mais aussi quelques spécialités régionales appétissantes et un max d'escargot et de moules en barquette. Dans le "village du monde", il y avait quelques bons plats à tester si l'on se fie aux émanations d'épices. Et bien sûr, quelques palettes de petites bibines et autres liqueurs aux reflets dorés étaient présentes pour nous aider à digérer l'ensemble. Mais je regrette tellement de ne pas avoir pu goûter au sorbet coco traditionnel !

Frédéric Monino, François Laizeau, Lionel Suarez et Olivier Kerourio
Ah ! La trompette dans le jazz... (je l'ai déjà faite je crois)

Mais pourquoi pensez-vous que les jeunes de moins de 20 ans se précipitent en masse dans ce drôle de petit village aux noms de rues saugrenus ? (Mention spéciale pour l'avenue Yasser Arafat) Pour les concerts évidement. Niveau musique, il se côtoie le pire comme le meilleur. Luke, le petit groupe aux accents de Noir Désir, déclame les paroles les plus creuses jamais entendues. Mais les concerts de Jazz se laissaient écouter, du moins ce que j'en ai entendu. Le jazz band constitué de Frédéric Monino, François Laizeau, Lionel Suarez et Olivier Kerourio nous a sciés. Une bonne découverte.

Iggy Pop à la fête de l'humanité 2007, La Courneuve, France
A poil ! A poil !

Quant au concert d'Iggy Pop, ce fut très amusant de voir ce monstre de 60 bougies s'exhiber sur scène. Mais ce fut aussi court qu'intense : une heure, tout au plus. La masse de gens venue de toutes parts, dans les 90 000 personnes, était tout aussi impressionnante, et leur degré d'alcoolémie à la hauteur du reste. Les agoraphobes ont en pris pour 20 piges.


Les rockeurs et le tri sélectif, c'est un peu comme Bush et l'écologie.

En fin de soirée, on pouvait apprécier l'ambiance déchèterie, le village ayant été ravagé par quelques centaines de milliers de bipèdes en folie. Poubelles éclatées, piétinées, des litres de pisses réparties sur les banderoles, cette fois-ci se sont les maniaques de la propreté à qui nous prescrivons 10 ans de psychothérapie.
Coco spirit et junk life même combat ?

vendredi 14 septembre 2007

Test de l'ASRock 2Core1333DVI-2.66G

Mon vieu AMD Sempron sur Socket A underclocké car hyper capricieux n'en finissait pas avec ses redémarrages intempestifs qui me faisaient perdre tout mon travail en cours... J'ai donc décidé dernièrement de faire une belle petite upgrade des familles histoire d'être tranquilou.

Suite à quelques recherches sur les médias High-Tech en ligne, je me décide pour un Intel Core2 Duo, un peu ce qui se fait de mieux en ce moment, avec économie d'énergie en prime.

Mama mia, les prix j'en revenais pas. 200 euros pour un proco, et des cartes mères pas beaucoup moins rech'. Je découvre également une incohérence, les processeurs avec un FSB à 1066Mhz sont plus chers que les derniers sortis à 1333Mhz ! Mais les cartes mères à 1333, elles, sont 2X plus chères et 4X plus rares... Un vrai dilemme.

Je me dirige alors vers ASRock connu pour ses cartes mères bon marché. Mon côté un poil radin me fait toujours choisir ces cartes bas de gamme, malgré le fait que je m'en morde toujours les doigts. Je découvre alors une affaire trop belle pour être vrai : l'ASRock 2Core1333DVI-2.66G (ou 2Core1333-2.66G sans la carte DVI), une carte mère micro-ATX acceptant les FSB à 1333Mhz et livré avec un processeur tournant à 2,66Ghz /FSB1333, pour 160 euros seulement.

Mais quel peut bien être ce processeur livré avec ? Aucune précision sur le site. Le seul revendeur étant à ce moment LDLC, je me lance dans l'achat, persuadée d'acheter alors un Intel Core2 Duo E6750, un processeur tournant à 2,66Ghz avec un FSB de 1333MHz.

Mauvaise pioche ! Il s'agit en réalité d'un E2140 à 1,6Ghz avec seulement 1Mo de cache contre 4Mo sur le E6750. Après quelques tripatouillements dans ce foutu Bios, je découvre que le E2140 est overclocké pour tourner à une vitesse de 2,66 Ghz. A noter que depuis, LDLC a corrigé sa fiche en ajoutant la référence de ce processeur, mais ne précise pas encore que le proco est par défaut overclocké.

Soyons clair : tout est fait pour que la confusion soit grande. Sur la fiche produit du site d'ASRock on peut lire : Bundle with selected Dual Core CPU operating at FSB1333 / 2.66GHz, mais à aucun moment ils ne précisent qu'il s'agit d'un processeur overclocké. C'est seulement une fois la carte reçue que j'ai pu déchiffrer dans le documentation cette phrase : Page 51 : Attention ! FSB1333-CPU s'operera sur le mode de overclocking. Dans cette situation, la fréquence de PCIE sera overclocked de 115Mhz (j'adore les traductions françaises...).

Cerise sur le gâteau, mon ventilateur Zalman CNPS 9500 AT, un espèce monstre super chéros lui aussi, n'est pas livré avec un variateur de tension comme sur les modèles précédents. Sur mon processeur de pauvre overclocké, il fait un bruit du genre "VOUVOUVOUVOU" très très fort. Pour des obsédés de machines silencieuses, prêt à investir 150 euros dans une alimentation 18Db et un ventilateur du même acabit, ça le fait pas vraiment.

C'est que monsieur le ventilateur Zalman CNPS9500 AT régule lui même sa vitesse. Ah oui ? Eh bien pas sur l'ASRock 2Core1333DVI-2.66G. Résultat, il a fallu bidouiller un variateur de tension 3 PIN afin de le faire marcher le CNPS9500 doté d'un connecteur 4 PIN. Quelle histoire !

Je vous conseille donc fortement d'acheter une carte mère et un processeur à part. Certes, il faut compter au moins 180 euros pour le processeur (prix du E6700 sur Grosbill) et 60 euros minimum pour une carte mère micro-ATX, mais vous économiserez le coût du ventilateur (50 euros pour un Zalman) en bundle avec le proco, tout en ayant un processeur dernier cri, un vrai, pas un pastiche de processeur overclocké.

Que dire de plus... Méfions-nous des bonnes affaires... ainsi que d'ASRock. Définitivement.

ASRock 2Core1333DVI-2.66G & Zalman CNPS950 AT
Discret mon ventilateur, vous ne trouvez pas ?

PS : Si vous ne connaissez pas la moitié des mots en italique, vous êtes quelqu'un de bien.

samedi 8 septembre 2007

Abstract wallpapers #2

Un petit mélange de divers fonds d'écran réalisés ces derniers temps. Attention, la séquence qui suit n'est absolument pas daltonien friendly et ce sont bien entendu des réductions. Si vous en voulez pour votre téléphone portable, j'en mets régulièrement à disposition sur Mosh, une plateforme communautaire d'échanges de fichiers au nom très mal choisi :

Envolée du cours du Zyrtec
Envolée du cours du Zyrtec

Psychodiagnostic psychédélique
Psychodiagnostic psychédélique

Attentat au Leroy Merlin
Attentat au Leroy Merlin

LSD + Viagra
LSD + Viagra

Languissement sur fond d'automne triste
Languiement sur fond d'automne triste

Ce mois-ci dans déco-conso, dites au revoir à vos rideaux
Ce mois-ci dans déco-conso, dites au revoir à vos rideaux

Moi y en a vouloir être hype
Moi y en a vouloir être hype

Massacre au presse-agrume

L'orangeade n'était pas fraîche

jeudi 6 septembre 2007

Army propaganda awards : Transformers prend une longueur d’avance

La scène commence au Qatar, dans un désert peuplé d'indigènes inoffensifs et d'une base américaine plein de GI et autres héros en puissance. La menace est là, nouvelles armes, piratage informatique, ennemis omniprésents. Des sujets d'une actualité saisissante, vous ne trouvez pas ?

Effectivement, si on peut qualifier ce film de quelque chose, c'est d'être tout sauf vintage. Exit les années 80, les robots-jouets et l'ambiance techno-friendly d'usage à cette époque. En réalité, les robots n'ont que peu d'importance dans le dernier film de Michael Bay. D'ailleurs, on peut dire ce que l'on veut sur la réalisation technique, mais l'esthétique est moche, surfaite, bruyante et même fouillie. Amateur de vrais robots à l'ancienne, passez votre chemin.

Le focus se fait autour de l'insipide adolescent Samuel Witwicky. Un jeune homme un peu perdu qui va vite se sentir à l'aise dans son rôle de sauveur de l'humanité. Son dicton : "sans sacrifice, point de victoire !". Eh bien, en voilà un proverbe explicite, qui résume parfaitement l'esprit du film.

L'armée de terre recrute… tel aurait pu être le slogan de cette superproduction militariste qu'est Transformers. Michael Bay, auteur d'Armageddon et Pearl Harbor, remet donc le couvert à la sauce 2007 avec comme un arrière goût de guerre en Irak et de combat entre le bien et le mal. Miam !

Et pourquoi donc je vous bassine avec ce navet dont enfin plus personne ne parle ? Pour vous inciter à regarder un autre film que Stéphane m'a fait découvrir. Short circuit est l'exact contraire de Transformers. Effet spéciaux supra cheap, acteurs principaux incarnés par un robot et quelques pacifistes, et une morale parfaitement anti-militariste. J'adore la confrontation entre l'univers nerd et hippie dans une ambiance année 80. Que celui qui n'a jamais rêvé de vivre avec un robot dans une communauté de beatnik me jette la pierre. Tout compte fait, je sens la lapidation en règle, je sais pas pourquoi.


Short Circuit - John Badham - 1986
                 

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