Black Snake Moan -- Craig Brewer -- 8/10
Rédempteur - Une femelle en chaleur attachée à un radiateur chez un vieux black chanteur de blues. Le synopsis est à lui seul assez drôlatique. Juste son côté rédemption, religion, et une fin pas extraordinaire qui gâche un peu. Mais dans l'ensemble, le film tient presque ses promesses.

Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde -- Gore Verbinski -- 3/10
Romantique - Heureusement que Johnny Deep est là pour nous offrir quelques scènes surréalistes comme celle dans le désert de cailloux-crabes blancs. Le reste est d'une nullité affligeante. Histoire d'amour à la con et batailles ennuyantes à mourir.

Zodiac -- David Fincher -- 8/10
Insaisissable - Pas facile de faire un bon film sur les serial-killer sans dire n'importe quoi. Celui-ci tient la route et fourmille d'informations. Un beau boulot de reconstitution.

La Faille -- Gregory Hoblit -- 7/10
Calculateur - A l'inverse de Zodiac, le serial-killer n'est absolument pas crédible si l'on connait un temps soit peu la psychologie des serial-killer. Ce ne sont pas des génies du complot ni des virtuoses du piège à 10 tiroirs. M'enfin, c'est un thriller, pas un film documentaire, et Anthony Hopkins sublime le tout, comme d'habitude.

Les Vacances de Mr. Bean -- Steve Bendelack -- 3/10
Clownesque - Mr Bean en film, ça ne marche pas. La trame ne convainc pas et les gags font rire sur l'instant mais ne parviennent pas à sauver quoi que ce soit.

Sunshine -- Danny Boyle -- 7/10
Suicidaire - L'esthétique est saisissante, mais le scénario inégal. Le trip j'm'envoie en l'air dans le soleil est en effet gâché par quelques incohérences scénaristiques, qui personnellement m'ont empêchées de profiter pleinement du concept. Pourtant j'adore l'immolation, c'est mon sujet favori après l'infanterie et les pieds-paquets.

Alpha Dog -- Nick Cassavetes -- 8,5/10
Dramatique - Des ados cocaïnés kidnappent un gamin pour faire raquer un mauvais payeur. Leur inexpérience les amènera tantôt à la désinvolture, tantôt à la panique. Une fuite vers l'avant inévitable et fascinante.

Notre pain quotidien -- Nikolaus Geyrhalter -- 6,5/10
Contemplatif - Un documentaire sur l'élevage et l'agriculture intensive. Les cadrages sont superbes, parfois drôles, mais le film ne parvient pas à marquer les esprits, malgré un parti pris des plus intéressants. Dommage.

La cité interdite -- Zhang Yimou -- 5/10
Kitchissime - De superbes décors et couleurs, c'est incontestable. Mais le film peine à nous offrir plus que des jolies images souvent terriblement kitch. On sent d'avantage une fascination de type matérialiste qu'une réelle inspiration sur le sujet.

Volem rien foutre al pais -- Pierre Carles -- 9/10
Sociologique - voir ici : Volem rien foutre al pais

Le Direktør -- Lars von Trier -- 9/10
Absurde - Une gigantesque farce surréaliste au sein d’une entreprise mettant en scène un acteur maquillé d'une trace de suie sur front car Ayatollah d'un certain Gambini et son "monologue du ramoneur dans la ville sans cheminées". J'adore.

Le Dernier roi d'Ecosse -- Kevin Macdonald -- 9/10
Charismatique - Un fiction-documentaire sur Amin Dada en quasi huit-clos. La fin est vraiment tirée par les cheveux, mais l'ensemble est franchement saisissant.

INLAND EMPIRE -- David Lynch -- 5/10
Etrange - J'adore l'ambiance des films de Lynch qui touchent à nos sensations et notre subconscient. Mais pour la première fois, je me suis ennuyée sec pendant toute la deuxième partie du film. C'est peut être la présence de ces prostitués polonaises, ou autre chose. Je ne sais pas, mais un Lynch, quand ça ne prend pas, c'est incroyablement chiant.

Hannibal Lecter : les origines du mal -- Peter Webber -- 3/10
Creux - On vient à se demander si ce ne sont pas les détails morbides qui seuls intéressent les réalisateurs des films sur notre serial killer préféré. On est pas loin de "Saw" ou "Hostel", et bien loin du "Silence des agneaux" à mon goût.

Rocky Balboa -- Sylvester Stallone -- 7/10
Nostalgique - Une ode aux papy-boomers sous forme d'encouragement à lutter pour exister. Une histoire père-fils attachante, une œuvre qui donne l'impression d'être sincère. Mais la morale et les valeurs inculquées sont discutables et partisanes. Un fils doit aider son père, voir lui vouer un culte, pour être un bon fils. Un peu égoïste le Rocky.

Cashback -- Sean Ellis -- 3/10
Niais - Exclusivement pour un public beauf qui pense qu'être romantique c'est savoir dessiner des nibards avec style. Assez creux.

Bad times -- David Ayer -- 9/10
Nerveux - La déchéance de deux potes au bout du rouleau. Conneries sur conneries, ils avancent vers l'inévitable... Cynisme quand tu nous prends. Formidablement amer.

Voir aussi :