Mobile World Congress 2012

Du 27 février au 1 mars 2012 se déroulait la énième édition du Mobile World Congress, un salon professionnel dédié à la mobilité. Pour nous, c’est surtout l’occasion de croiser des gens qu’on connait, sympathiser avec de nouvelles, palper l’ambiance, les tendances, et tenter de comprendre un peu mieux comment tout cet écosystème fonctionne.

Quelle est la différence entre un français.

Notre catalan préféré chez qui nous avons séjourné commence par nous dire… « Vous savez comment on reconnait les français sur le salon ? Ils ne portent pas de cravate. » Remarque tout à fait exacte, et pour ma part, je me suis retrouvée, à moitié par nonchalance et par provocation, de rouge toute vêtue, du début jusqu’à la fin du salon.

Il faut dire que ça chauffait dehors, tous les jours des manifestations… des chauffeurs de taxi, puis des bus, et enfin des étudiants. La Plaça d’Espanya en face de la Fira Barcelona, là où se déroule le congrès, en a vue de toutes les couleurs.

L’histoire d’un salon piraté pour devenir le royaume du loot

N’ayant pas été à l’édition 2011 du salon, le plus flagrant était à quelque point Google a réussi à transformer ce salon traditionnellement sérieux en une grande foire d’échange de pin’s. Etant parfaitement geek et ayant un lourd passé de collectionneuse, ce fut assez dur pour moi de rester digne, et après avoir résisté une journée entière sans rien looter, j’ai fini par squatter une heure le stand de smoothies et d’ice cream sandwich Android. J’avoue même avoir pris une poignée de pin’s, par faiblesse.

La république populaire de Chine, camarade

L’autre surprise c’est la montée toujours plus impressionnante des constructeurs chinois, et en particulier du géant Huawei. Mettez un Samsung Galaxy Nexus et un Huawei Ascend D Quad côte à côte. Le résultant est sans appel, le Huawei fait plus classe. Reste à voir si en pratique il tient la route.

Android Everywhere

L’autre fait c’est qu’Android n’a pas laissé de chance à ses compétiteurs, il s’est infiltré partout. La présence est visuelle, avec des centaines de bugdroid plus ou moins réussis qui se baladent sur le salon, et moins virtuelle que les dernières années puisqu’il m’a semblé voir autant d’Android phones que d’iPhone entre les mains de nos adeptes du costume-cravate.

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