mardi 1 janvier 2008

Flims, sélection 2007 Part II

La Question humaine -- Nicolas Klotz -- 6/10
Démonstratif - La faute revient sûrement au livre, mais le propos est à la fois démonstratif et sans-finalité. Une prouesse dans un sens : appuyer lourdement sur le rouleau compresseur des grosses holdings capitalistes, puis brouiller les pistes, pour finalement nous ennuyer.

Le Metteur en scène de mariages -- Marco Bellocchio -- 9/10
Irrévérencieux - Un documentaire, dans un film, dans un remake des "fiancés" - œuvre italienne désuète. Entre surréalisme, romantisme et esprit baroque, on s'interroge et s'amuse à l’image de cette terrible tirade extraite du film : "En Italie, ce sont les morts qui commandent". Inracontable.

Naissance des pieuvres -- CĂ©line Sciamma -- 7,5/10
Glacial – Le mélange "crise adolescente", "homosexualité " et "chlore de la piscine municipale", ça pique aux yeux comme des oignons fraichement coupés, suivit d'un seau d'eau dans la gueule. Un film cru, froid mais sincère, qui ne peut laisser indifférent.

La Fille coupée en deux -- Claude Chabrol -- 8/10
Pervers - Le nouveau Chabrol est arrivé, avec une thématique un peu plus sexe que d'habitude, mais toujours le même type d'environnement. La sempiternelle bourgeoisie de province et ses travers. Le sperme et les plumes dans le cul côtoient habilement le meurtre. Ça change.

Ratatouille -- Brad Bird -- 9,5/10
Délectable - Le meilleur film de l'année serait-il un film d'animation ? C'est en tout cas mon sentiment. Un sommet sur l'art culinaire qui est loin d'être seulement destiné aux enfants. Du bonheur pour les yeux et le palets. Devrait être déclaré d'utilité publique ou dangereux stupéfiant vu la quantité d'endorphine que sa vision produit.

Les Simpsons -- le film - David Silverman -- 4/10
Choupinou - Vous aimez la série "Les Simpsons" ? Moi oui, beaucoup. Le film nous rappelle tous les bons moments passés devant son téléviseur, mais n'apporte presque rien, si ce n'est un peu de mièvrerie dont on se serait passé.

Transformers -- Michael Bay -- 2/10
Bushiste - Voir ici : Transformers

Hot Fuzz -- Edgar Wright -- 8/10
British - Une comédie déglinguée mettant en scène un super flic et un demeuré en proie à la bonne morale d'une ville fleurie de la vieille Angleterre. Bien meilleur à mon sens que "Shawn of the Dead" du même réalisateur.

2 Days in Paris -- Julie Delpy -- 9/10
Cynique - Un humour ravageur si rare dans les comédies de ce début de siècle. Pas de pitié pour les français, ricains, ni pour l'humain en général. Entre un bon Woody Allen et une comédie sentimentale sans concession. On est loin de la bêtise des frères Farrelly.

Raisons d'Etat -- Robert De Niro -- 8/10
Frigorifique - Tempête sur les services secrets américains, le corporatisme, la famille, en pleine guerre froide. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas simplement d'un énième film sur la CIA, mais d'un bon film psychologique et historique. Rien n’est laissé au hasard.

Die Hard 4 -- retour en enfer - Len Wiseman -- 7/10
Geek - Film d'action avec moultes références pour geek qui tiennent très vaguement la route, mais qui marchent auprès d'un public tolérant. Pas de détails compromettants ou de scènes bouche-trous, ce n’est déjà pas trop mal, d'où la note. Faudra juste penser à essayer de donner un peu plus de corps à tout ça pour le 5. Ça ne vaut pas Piège de Cristal.

The Lookout -- Scott Frank -- 8/10
Sobre - Un sympathique thriller psychologique mettant en scène un accidenté de la route amnésique devenu homme de ménage dans une banque. Tout en finesse, avec une trame assez originale, vaut le coup d'œil.

Persepolis -- Marjane Satrapi -- 9/10
Témoin - Désormais célèbre, Persepolis est une adaptation fort réussie d'une bande dessinée sur la vie d'une adolescente née en Iran et parcourant l'Europe. La réalisation est impeccable, même s'il manque peut-être un poil d'excentrisme pour rendre l'œuvre incontournable.

Steak -- De Quentin Dupieux -- 3/10
Etrange - Le réalisateur n'est autre que Mr Oizo, créateur de musique électronique et clips musicaux hors du commun. Le film ne déroge pas à la règle, mais il n'en est pas bon pour autant. Quelques scènes sont amusantes, sans plus. Bottine !

Ocean's 13 -- Steven Soderbergh -- 7/10
Frimeur - Même si j'ai préféré le deuxième volet grâce à son côté "je me marre en faisant un film avec mes potes-stars" plus appuyé, celui-ci n'est pas trop mal réussi. Un pur divertissement parfaitement orchestré dont on aura oublié la trame dès le début du générique de fin sans que cela nous pose trop de problèmes.

Et toi, t'es sur qui ? -- Lola Doillon -- 7/10
Juvénile - Génération Y ? la voici ! Sociologiquement intéressant. Les baby-boomer verront leur progéniture d'un autre œil après visionnage du film. Gare aux interdictions de sorties.

Boulevard de la mort -- Quentin Tarantino -- 8/10
Défoulant - Malgré une esthétique série Z qui en fait trop et des dialogues dont on imagine qu’ils n’apportent pas d’avantage en comparaison avec la version courte, Boulevard de la mort s'en sort bien grâce à une fin des plus jouissives.

Voir aussi :

Flims, sélection 2007 Part III

Black Snake Moan -- Craig Brewer -- 8/10
Rédempteur - Une femelle en chaleur attachée à un radiateur chez un vieux black chanteur de blues. Le synopsis est à lui seul assez drôlatique. Juste son côté rédemption, religion, et une fin pas extraordinaire qui gâche un peu. Mais dans l'ensemble, le film tient presque ses promesses.

Pirates des CaraĂŻbes, jusqu'au bout du monde -- Gore Verbinski -- 3/10
Romantique - Heureusement que Johnny Deep est là pour nous offrir quelques scènes surréalistes comme celle dans le désert de cailloux-crabes blancs. Le reste est d'une nullité affligeante. Histoire d'amour à la con et batailles ennuyantes à mourir.

Zodiac -- David Fincher -- 8/10
Insaisissable - Pas facile de faire un bon film sur les serial-killer sans dire n'importe quoi. Celui-ci tient la route et fourmille d'informations. Un beau boulot de reconstitution.

La Faille -- Gregory Hoblit -- 7/10
Calculateur - A l'inverse de Zodiac, le serial-killer n'est absolument pas crédible si l'on connait un temps soit peu la psychologie des serial-killer. Ce ne sont pas des génies du complot ni des virtuoses du piège à 10 tiroirs. M'enfin, c'est un thriller, pas un film documentaire, et Anthony Hopkins sublime le tout, comme d'habitude.

Les Vacances de Mr. Bean -- Steve Bendelack -- 3/10
Clownesque - Mr Bean en film, ça ne marche pas. La trame ne convainc pas et les gags font rire sur l'instant mais ne parviennent pas à sauver quoi que ce soit.

Sunshine -- Danny Boyle -- 7/10
Suicidaire - L'esthétique est saisissante, mais le scénario inégal. Le trip j'm'envoie en l'air dans le soleil est en effet gâché par quelques incohérences scénaristiques, qui personnellement m'ont empêchées de profiter pleinement du concept. Pourtant j'adore l'immolation, c'est mon sujet favori après l'infanterie et les pieds-paquets.

Alpha Dog -- Nick Cassavetes -- 8,5/10
Dramatique - Des ados cocaïnés kidnappent un gamin pour faire raquer un mauvais payeur. Leur inexpérience les amènera tantôt à la désinvolture, tantôt à la panique. Une fuite vers l'avant inévitable et fascinante.

Notre pain quotidien -- Nikolaus Geyrhalter -- 6,5/10
Contemplatif - Un documentaire sur l'élevage et l'agriculture intensive. Les cadrages sont superbes, parfois drôles, mais le film ne parvient pas à marquer les esprits, malgré un parti pris des plus intéressants. Dommage.

La cité interdite -- Zhang Yimou -- 5/10
Kitchissime - De superbes décors et couleurs, c'est incontestable. Mais le film peine à nous offrir plus que des jolies images souvent terriblement kitch. On sent d'avantage une fascination de type matérialiste qu'une réelle inspiration sur le sujet.

Volem rien foutre al pais -- Pierre Carles -- 9/10
Sociologique - voir ici : Volem rien foutre al pais

Le Direktør -- Lars von Trier -- 9/10
Absurde - Une gigantesque farce surréaliste au sein d’une entreprise mettant en scène un acteur maquillé d'une trace de suie sur front car Ayatollah d'un certain Gambini et son "monologue du ramoneur dans la ville sans cheminées". J'adore.

Le Dernier roi d'Ecosse -- Kevin Macdonald -- 9/10
Charismatique - Un fiction-documentaire sur Amin Dada en quasi huit-clos. La fin est vraiment tirée par les cheveux, mais l'ensemble est franchement saisissant.

INLAND EMPIRE -- David Lynch -- 5/10
Etrange - J'adore l'ambiance des films de Lynch qui touchent à nos sensations et notre subconscient. Mais pour la première fois, je me suis ennuyée sec pendant toute la deuxième partie du film. C'est peut être la présence de ces prostitués polonaises, ou autre chose. Je ne sais pas, mais un Lynch, quand ça ne prend pas, c'est incroyablement chiant.

Hannibal Lecter : les origines du mal -- Peter Webber -- 3/10
Creux - On vient à se demander si ce ne sont pas les détails morbides qui seuls intéressent les réalisateurs des films sur notre serial killer préféré. On est pas loin de "Saw" ou "Hostel", et bien loin du "Silence des agneaux" à mon goût.

Rocky Balboa -- Sylvester Stallone -- 7/10
Nostalgique - Une ode aux papy-boomers sous forme d'encouragement à lutter pour exister. Une histoire père-fils attachante, une œuvre qui donne l'impression d'être sincère. Mais la morale et les valeurs inculquées sont discutables et partisanes. Un fils doit aider son père, voir lui vouer un culte, pour être un bon fils. Un peu égoïste le Rocky.

Cashback -- Sean Ellis -- 3/10
Niais - Exclusivement pour un public beauf qui pense qu'ĂŞtre romantique c'est savoir dessiner des nibards avec style. Assez creux.

Bad times -- David Ayer -- 9/10
Nerveux - La déchéance de deux potes au bout du rouleau. Conneries sur conneries, ils avancent vers l'inévitable... Cynisme quand tu nous prends. Formidablement amer.

Voir aussi :

samedi 10 novembre 2007

Le mardi c'est laverie

"Qui n'a pas perdu quelques heures de sa pauvre vie dans une laverie, ne peut dire avoir vraiment vécu." Tel serait ma leçon de vie si je devais enseigner quelque chose aux générations futures.

Car point d'humanité à la waschmaschine, si ce n'est quelques hypocrites bonjour/au revoir histoire de nous faire croire que nous ne sommes pas des animaux.

Mesdames messiers, bienvenue dans l'antre de toutes les mesquineries, où n'importe quelle sainte nitouche sortie de je ne sais quelle usine à cul-béni lance des regards plus noirs qu'un chat auquel on aurait ôté ses croquettes.

Nous pourrions penser qu'habitant le 8ème arrondissement de Paris, la laverie-réalité en serait changé. Certes oui, nous évitons les mamas chargé du linge de leurs 15 enfants et les crevards qui dorment sous les néons. Mais en échange, nous héritons de spécimens tout aussi extravagants. Vraiment.

Mais avant tout un bref état des lieux. Après deux ou trois mois de pourrissements textiles dans un coin exigu de notre appartement, le constat est accablant. Plus un slip à se mettre et les autres puent ignoblement. C'est mardi, l'heure de la laverie.

Le moment est à choisir minutieusement mais pas trop. Car les théories se transforment souvent en immense fiasco. Ceci dit, si vous n'êtes pas très sport, s'y rendre pendant des matchs de coupe du monde de football ou de rugby reste une valeur sûre. Hors grand évènement de beauferie nationale et si on a le malheur de compter parmi les actifs, on n'a pas vraiment le choix. Mais éviter le week-end semble tout de même être un choix rudement judicieux.

A l'arrivée, c'est souvent le drame. Plus de machine ou alors seulement la 18. "Celle qui marche mal, met deux heures à se faire, et qu'on réserve aux touristes". Tout le monde est à cran. "Vous attendez depuis longtemps ?", "Oui depuis une heure, ces abrutis squattent 8 machines à 4". Ah ? Mais qui est assez stupide pour laver 3 slips dans 20 litres d'eau et 100 grammes de poudre senteur soude ? Nos amis du Qatar, prisonniers d'une curieuse religion liberticide leur interdisant de laver leur linge à l'hôtel.

Attendre 2h30 à la laverie en patientant devant des hublots contenant un calbut et une paire de chaussette nike, franchement, c'est mon kif. D'ailleurs c'est le cas de pas mal de personne apparemment, car ce jour là, nous étions nombreux sous le scintillement des 40 néons.

La magie comportementale peut enfin opérer. Toutes les entourloupes imaginables pour piquer la machine du voisin parti faire de la monnaie. Les nouveaux arrivants squattant devant une machine bientôt cuite et auxquels il faut patiemment expliquer que tu attends depuis une heure et que ça ne va pas le faire. Les nanas complètement psychotiques qui occupent les surfaces disponibles au-dessus des hublots pour plier leur linge et ne supportant pas que tu bouges leur petite culotte pour mettre de la soude à la lavande dans ton compartiment à détergent.

Pourtant tout avait été si bien calibré ! On met le linge, le programme B, et on revient dans une heure, le temps d'une pizza Pino. Mais non. Le sort en a voulu autrement. Une machine qui se libère toutes les demi-heures et le même cirque pour le séchage. Le tout accompagné de grand soufflement, regards froids, messes basses et débuts d'ulcères grandissants.

Ainsi, le mardi à la laverie, on prend conscience de pleins de choses sur la psychologie humaine à l'échelle de madame Michu. On cherche d'abord un consensus, et on finit comme les autres : aigris, hargneux, maudissant son voisin comme un ennemi de toujours. Une grande leçon de vie, presque aussi bien que vivre dans une unité de construction à Bron. Mais ça, c'est une autre histoire.

Zut et flûte ! Je me suis encore fait doubler.

lundi 17 septembre 2007

FĂŞte de l'huma 2007

Week-end de folklore prolo sous fond de lutte des classes Ă  La Courneuve dans le neuf-trois.

Bienvenue dans l'univers des blagues Pif Poche
Bienvenue dans l'univers des blagues Pif Poche

Niveau politique, le thème était clairement orienté autour de la refonte de la gauche, avec quelques contre-messages alternatifs un peu plus conservateurs. Eh oui, difficile de lâcher la communist touch, son héritage russkov, vietkong, cubain, chintok (hum) et les fameuses valises de Georges et Liliane... En bref, tout ce qui fait du PCF une source inépuisable de moquerie, mais aussi son histoire.

Le Che s'invite au grand Rex
Le Che s'invite au grand Rex

La deuxième thématique particulièrement présente durant la fête tourne autour de la vie en banlieue parisienne. De la revalorisation du 9.3. à l'exhibition des différents succès électoraux - il faut l'avouer bien plus nombreux en région parisienne que partout ailleurs - c'est à mon sens un vrai art de vivre banlieusard qui était revendiqué au sein du parc de La Courneuve. Enfin, les morts étaient venus en force durant la fête de l'humanité 2007. Le Che et Guy Moquet, plus présents que jamais, étaient partout montrés en exemple.

A la frite Ă  la moule !
A la frite Ă  la moule !

Au niveau de la graille, beaucoup de merguez, beaucoup de frites et beaucoup de binouzes... Mais aussi quelques spécialités régionales appétissantes et un max d'escargot et de moules en barquette. Dans le "village du monde", il y avait quelques bons plats à tester si l'on se fie aux émanations d'épices. Et bien sûr, quelques palettes de petites bibines et autres liqueurs aux reflets dorés étaient présentes pour nous aider à digérer l'ensemble. Mais je regrette tellement de ne pas avoir pu goûter au sorbet coco traditionnel !

Frédéric Monino, François Laizeau, Lionel Suarez et Olivier Kerourio
Ah ! La trompette dans le jazz... (je l'ai déjà faite je crois)

Mais pourquoi pensez-vous que les jeunes de moins de 20 ans se précipitent en masse dans ce drôle de petit village aux noms de rues saugrenus ? (Mention spéciale pour l'avenue Yasser Arafat) Pour les concerts évidement. Niveau musique, il se côtoie le pire comme le meilleur. Luke, le petit groupe aux accents de Noir Désir, déclame les paroles les plus creuses jamais entendues. Mais les concerts de Jazz se laissaient écouter, du moins ce que j'en ai entendu. Le jazz band constitué de Frédéric Monino, François Laizeau, Lionel Suarez et Olivier Kerourio nous a sciés. Une bonne découverte.

Iggy Pop à la fête de l'humanité 2007, La Courneuve, France
A poil ! A poil !

Quant au concert d'Iggy Pop, ce fut très amusant de voir ce monstre de 60 bougies s'exhiber sur scène. Mais ce fut aussi court qu'intense : une heure, tout au plus. La masse de gens venue de toutes parts, dans les 90 000 personnes, était tout aussi impressionnante, et leur degré d'alcoolémie à la hauteur du reste. Les agoraphobes ont en pris pour 20 piges.


Les rockeurs et le tri sélectif, c'est un peu comme Bush et l'écologie.

En fin de soirée, on pouvait apprécier l'ambiance déchèterie, le village ayant été ravagé par quelques centaines de milliers de bipèdes en folie. Poubelles éclatées, piétinées, des litres de pisses réparties sur les banderoles, cette fois-ci se sont les maniaques de la propreté à qui nous prescrivons 10 ans de psychothérapie.
Coco spirit et junk life mĂŞme combat ?

vendredi 14 septembre 2007

Test de l'ASRock 2Core1333DVI-2.66G

Mon vieu AMD Sempron sur Socket A underclocké car hyper capricieux n'en finissait pas avec ses redémarrages intempestifs qui me faisaient perdre tout mon travail en cours... J'ai donc décidé dernièrement de faire une belle petite upgrade des familles histoire d'être tranquilou.

Suite à quelques recherches sur les médias High-Tech en ligne, je me décide pour un Intel Core2 Duo, un peu ce qui se fait de mieux en ce moment, avec économie d'énergie en prime.

Mama mia, les prix j'en revenais pas. 200 euros pour un proco, et des cartes mères pas beaucoup moins rech'. Je découvre également une incohérence, les processeurs avec un FSB à 1066Mhz sont plus chers que les derniers sortis à 1333Mhz ! Mais les cartes mères à 1333, elles, sont 2X plus chères et 4X plus rares... Un vrai dilemme.

Je me dirige alors vers ASRock connu pour ses cartes mères bon marché. Mon côté un poil radin me fait toujours choisir ces cartes bas de gamme, malgré le fait que je m'en morde toujours les doigts. Je découvre alors une affaire trop belle pour être vrai : l'ASRock 2Core1333DVI-2.66G (ou 2Core1333-2.66G sans la carte DVI), une carte mère micro-ATX acceptant les FSB à 1333Mhz et livré avec un processeur tournant à 2,66Ghz /FSB1333, pour 160 euros seulement.

Mais quel peut bien être ce processeur livré avec ? Aucune précision sur le site. Le seul revendeur étant à ce moment LDLC, je me lance dans l'achat, persuadée d'acheter alors un Intel Core2 Duo E6750, un processeur tournant à 2,66Ghz avec un FSB de 1333MHz.

Mauvaise pioche ! Il s'agit en réalité d'un E2140 à 1,6Ghz avec seulement 1Mo de cache contre 4Mo sur le E6750. Après quelques tripatouillements dans ce foutu Bios, je découvre que le E2140 est overclocké pour tourner à une vitesse de 2,66 Ghz. A noter que depuis, LDLC a corrigé sa fiche en ajoutant la référence de ce processeur, mais ne précise pas encore que le proco est par défaut overclocké.

Soyons clair : tout est fait pour que la confusion soit grande. Sur la fiche produit du site d'ASRock on peut lire : Bundle with selected Dual Core CPU operating at FSB1333 / 2.66GHz, mais à aucun moment ils ne précisent qu'il s'agit d'un processeur overclocké. C'est seulement une fois la carte reçue que j'ai pu déchiffrer dans le documentation cette phrase : Page 51 : Attention ! FSB1333-CPU s'operera sur le mode de overclocking. Dans cette situation, la fréquence de PCIE sera overclocked de 115Mhz (j'adore les traductions françaises...).

Cerise sur le gâteau, mon ventilateur Zalman CNPS 9500 AT, un espèce monstre super chéros lui aussi, n'est pas livré avec un variateur de tension comme sur les modèles précédents. Sur mon processeur de pauvre overclocké, il fait un bruit du genre "VOUVOUVOUVOU" très très fort. Pour des obsédés de machines silencieuses, prêt à investir 150 euros dans une alimentation 18Db et un ventilateur du même acabit, ça le fait pas vraiment.

C'est que monsieur le ventilateur Zalman CNPS9500 AT régule lui même sa vitesse. Ah oui ? Eh bien pas sur l'ASRock 2Core1333DVI-2.66G. Résultat, il a fallu bidouiller un variateur de tension 3 PIN afin de le faire marcher le CNPS9500 doté d'un connecteur 4 PIN. Quelle histoire !

Je vous conseille donc fortement d'acheter une carte mère et un processeur à part. Certes, il faut compter au moins 180 euros pour le processeur (prix du E6700 sur Grosbill) et 60 euros minimum pour une carte mère micro-ATX, mais vous économiserez le coût du ventilateur (50 euros pour un Zalman) en bundle avec le proco, tout en ayant un processeur dernier cri, un vrai, pas un pastiche de processeur overclocké.

Que dire de plus... MĂ©fions-nous des bonnes affaires... ainsi que d'ASRock. DĂ©finitivement.

ASRock 2Core1333DVI-2.66G & Zalman CNPS950 AT
Discret mon ventilateur, vous ne trouvez pas ?

PS : Si vous ne connaissez pas la moitié des mots en italique, vous êtes quelqu'un de bien.

samedi 8 septembre 2007

Abstract wallpapers #2

Un petit mélange de divers fonds d'écran réalisés ces derniers temps. Attention, la séquence qui suit n'est absolument pas daltonien friendly et ce sont bien entendu des réductions. Si vous en voulez pour votre téléphone portable, j'en mets régulièrement à disposition sur Mosh, une plateforme communautaire d'échanges de fichiers au nom très mal choisi :

Envolée du cours du Zyrtec
Envolée du cours du Zyrtec

Psychodiagnostic psychédélique
Psychodiagnostic psychédélique

Attentat au Leroy Merlin
Attentat au Leroy Merlin

LSD + Viagra
LSD + Viagra

Languissement sur fond d'automne triste
Languiement sur fond d'automne triste

Ce mois-ci dans déco-conso, dites au revoir à vos rideaux
Ce mois-ci dans déco-conso, dites au revoir à vos rideaux

Moi y en a vouloir ĂŞtre hype
Moi y en a vouloir ĂŞtre hype

Massacre au presse-agrume

L'orangeade n'était pas fraîche

jeudi 6 septembre 2007

Army propaganda awards : Transformers prend une longueur d’avance

La scène commence au Qatar, dans un désert peuplé d'indigènes inoffensifs et d'une base américaine plein de GI et autres héros en puissance. La menace est là, nouvelles armes, piratage informatique, ennemis omniprésents. Des sujets d'une actualité saisissante, vous ne trouvez pas ?

Effectivement, si on peut qualifier ce film de quelque chose, c'est d'être tout sauf vintage. Exit les années 80, les robots-jouets et l'ambiance techno-friendly d'usage à cette époque. En réalité, les robots n'ont que peu d'importance dans le dernier film de Michael Bay. D'ailleurs, on peut dire ce que l'on veut sur la réalisation technique, mais l'esthétique est moche, surfaite, bruyante et même fouillie. Amateur de vrais robots à l'ancienne, passez votre chemin.

Le focus se fait autour de l'insipide adolescent Samuel Witwicky. Un jeune homme un peu perdu qui va vite se sentir à l'aise dans son rôle de sauveur de l'humanité. Son dicton : "sans sacrifice, point de victoire !". Eh bien, en voilà un proverbe explicite, qui résume parfaitement l'esprit du film.

L'armée de terre recrute… tel aurait pu être le slogan de cette superproduction militariste qu'est Transformers. Michael Bay, auteur d'Armageddon et Pearl Harbor, remet donc le couvert à la sauce 2007 avec comme un arrière goût de guerre en Irak et de combat entre le bien et le mal. Miam !

Et pourquoi donc je vous bassine avec ce navet dont enfin plus personne ne parle ? Pour vous inciter à regarder un autre film que Stéphane m'a fait découvrir. Short circuit est l'exact contraire de Transformers. Effet spéciaux supra cheap, acteurs principaux incarnés par un robot et quelques pacifistes, et une morale parfaitement anti-militariste. J'adore la confrontation entre l'univers nerd et hippie dans une ambiance année 80. Que celui qui n'a jamais rêvé de vivre avec un robot dans une communauté de beatnik me jette la pierre. Tout compte fait, je sens la lapidation en règle, je sais pas pourquoi.


Short Circuit - John Badham - 1986

lundi 20 aoűt 2007

Crazy Kart 2 by int13 - N95 beta preview


Crazy Kart 2 by int13 - N95 beta preview
Vidéo envoyée par int13_team

mardi 10 juillet 2007

Les générations et la campagne présidentielle, ma petite théorie à la con.

Bien ! Je vous ai présenté les générations X et Y, et la tremblote que provoque les Y auprès de nos amis les entrepreneurs. Il est temps que vous explique ma petite théorie.

J'ai en effet essayé de corréler cette théorie avec les résultats des votes aux présidentielles 2007. Flash Back… lorsque j'ai écrit ce petit pamphlet sur les sondages de vote de nos anciens au scrutin présidentiel, je n'étais pas spécialement étonnée au final que les +65 votent massivement à droite. Ça paraissait cliché, mais c'était quand même loin d'être un scoop. Il me manquait par contre les raisons, et même si vous chers lecteurs avez essayé de m'aiguiller, je suis désolée de vous apprendre que nous avons tout de même bien piétiné sur cette enquête, comme les dizaines d'autres blogs ayant relayé l'info.

Et puis un lecteur m'a gentiment laissé un article sur cette fois-ci les sondages à la sortie des urnes. C'est alors que mes premiers soupçons sur notre précédente théorie s'intensifiaient. Effectivement, les vieux n'étaient pas les seuls à avoir voté majoritairement pour Nicolas Sarkozy, les 25-34 étaient également de la partie.

25-34 ans, ça ne vous rappelle rien ? Mais bien sûr ! Ne serait-ce pas à quelques unités près nos petits camarades de la génération X ?


Et hop ! Un petit schéma pour résumer le tout.

Générations Strauss et Howe rapportéesa aux résultats du second tour des présidentielles 2007 en France

Nous avons donc sur la première ligne les 4 générations susceptibles d'avoir voté aux dernières élections présidentielles et sur la deuxième ligne, nous avons les résultats de vote par tranche d'âge, rapporté à leur date de naissance. La timeline c'est bien sûr l'année de naissance de nos générations et tranches d'âge. Ainsi, les 25-34 sont nés entre 1973 et 1982, et ainsi de suite.

Vous ne voyez toujours pas oĂą je veux en venir ?
On dirait bien, si l'on se fie à la classification Strauss et Howe et la thèse générationnelle, qu'il y ait comme une concordance de fait.

Le vote, à droite comme à gauche, suivrait assez distinctement les changements de mentalité entre génération, et ceci de façon relativement nette. On peut même considérer que les tendances s'inversent entre génération. Autre fait amusant, si l'on s'en tient à cette théorie, les générations minoritaires voteraient plutôt à droite, tandis que les majoritaires seraient tentées par la gauche. Un fait assez connu des historiens, les mouvements révolutionnaires sont généralement possibles quand ils sont portés par un groupe majoritaire. A l'inverse, être dans un groupe inférieur en nombre, c'est l'assurance d'échouer face à la classe dominante. D'ailleurs, les révolutions de la fin des années 60 se sont produites majoritairement dans les pays où le baby-boom avait eu lieu. Pays avec lesquels nous sommes de ce fait étrangement liés par la thèse générationnelle.

Un petit mot pour les quelques visiteurs qui se perdraient ici et s'exaspèreraient de la non exactitude de mes propos. Certes, la classification Straus et Howe est américaine, mais je n'ai pas trouvé de classification française très claire, hormis celle de Jean-Luc Excousseau. Le soucis c'est qu'elle ne parle plus de génération silencieuse, baby-boomer, X et Y, mais de génération "Héritage", "Naturel", "Réseaux" et "Mosaïque". Par soucis de compréhension, j'ai préféré ne pas partir sur une nouvelle théorie.
Au final, prenez la quasi-totalité des classification générationnelle et collez-les au résultats des dernières présidentielles, et vous tomberez sur les mêmes schémas.
N'oubliez pas également qu'il s'agirait seulement de "tendance". Je ne cherche pas à dire que tous les ressortissants d'une génération voteraient pour untel et ainsi de suite. Je précise car nous sommes sur un blog, et que le propre du blog est d'inciter des visiteurs souvent anonymes à balancer quelques ânneries sans lire les petites notes en taille 1 en bas des billets.

lundi 9 juillet 2007

Du côté de chez France…

Une fois n'est pas coutume, un petit billet perso pour vous faire partager ma vie… trépidante.

Donc ! Je ne travaille plus chez Visiware depuis fin juin. J'ai déjà longuement remercié mes ex-collègues mais j'en remets une couche ici. Et merci pour le DVD des shadoks, le T-Shirt Nono et autre jipangueries.

Deuxième chose, je suis maintenant travailleuse indépendante. Et ma première mission s'effectue chez C|net.

Et de trois ! Prochainement nous montons une société. Le concept n'est pas tout à fait nouveau, c'est juste que nous reprenons int13 production sur de nouvelles bases, en essayant de mettre à profit ce que nous avons appris durant 5 ans. Nous nous orientons vers la création de jeux "next-gen" sur téléphones portables dernier cri. Editeur ? Développeur ? Sous-traitant ? Un peu de tout ça. Nous continuerons à éditer nos propres jeux, mais nous ferons aussi appel aux opérateurs et autres distributeurs pour les éditer selon les cas. Nous sommes aussi ouvert à la sous-traitance si elle nous permet d'exploiter notre bibliothèque maison et nos moteurs de jeux existants.

Si vous êtes intéressés par le projet n'hésitez pas à me contacter (france – at - int13.net).

Une dernière petite anecdote surprenante pour les gens qui me connaissent, j'ai porté une robe au mariage "thaïlando-martinico-banlieusard" de Nicolas Meylan. Je sais… les choses changent.

Un grand moment de solitude au mariage de Nicolas Meylan

Tout ça c'est à cause de la soupe aux asperges et crabes en boite, moi j'dis.

                 

< 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 >

2005/2009 - int13 production - design by France Quiquere - contact : france (at) int13.net